jeudi 14 mai 2015

"A la dérive" de Xavier Coste




Présentation de l'éditeur :

Paris, 1900. La grande crue du siècle. Le moment idéal pour un casse !
Alors que la ville est envahie par les eaux de la grande crue de la Seine, un couple d'américains croulant sous les dettes et les menaces d usuriers fomente un coup audacieux : profitant de la déroute générale piller la banque American Express ! Le casse du siècle ! Mais n'est pas braqueur de banques qui veut. Des « Apaches » (surnom des bandits parisiens au début du siècle avant les hauts faits des Brigades du Tigre) sont embauchés pour leur prêter main forte. L'engrenage fatal est en route. L'attaque tourne mal, un des gardiens est assassiné. Rapidement la police met la main sur un des exécutants qui balance à tout va. Alors que l'américain est appréhendé, son épouse parvient à s'échapper avec une grosse partie du butin. Il est condamné au bagne, elle reste libre. Il fera tout pour la retrouver ainsi que les liasses, garantie d 'une vie meilleure...mais l'attendra-t-elle ?


Biographie de l'auteur :


Né en 1989 en Normandie, diplômé d'une école d'arts graphiques à Paris, Xavier Coste partage son temps entre la bande dessinée et la peinture. Il publie en 2012 son premier album, Egon Schiele, vivre et mourir, dans la foulée duquel il s est attaqué au mythe Rimbaud avec Rimbaud, l indésirable. Il travaille également en tant qu'illustrateur, notamment pour le Monde Diplomatique.


Mon avis :


« A la dérive » nous propose de suivre les aventures d'un couple fauché et au bord du gouffre lors des grandes crues de Paris en 1910. Ils vont cambrioler la Banque American Express en association avec un groupe d'Apaches, la pègre de l'époque. Le récit se scinde en deux parties : l'attaque de la banque suivi du procès et ses conséquences par le bagne pour l'homme.

Ce n'est pas tant l'histoire qui m'a intéressée, mais plutôt les représentations de Paris sous l'eau. Les graphismes de l'auteur sont magnifiques. Ce sont parfois des pages entières de couleur et de mouvement qui représentent bien l'angoisse que devait ressentir la population de la capitale lors de ces événements. Lors de l'attaque de la banque, les touches de sang sont très prégnantes et donnent une signification particulière à l'attaque, car c'est à ce moment là que tout bascule pour les protagonistes.

En somme, une BD que j'ai bien aimée surtout pour le dessin et les peintures de l'auteur.




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