jeudi 18 septembre 2014

Les caprices de Marianne d'Alfred de Musset et Les fausses confidences de Marivaux

Petite envie de lire quelques classique. Voilà qui est fait, et j'en suis ravie : 




Les caprices de Marianne d'Alfred de Musset





On y trouve un triangle amoureux, et certains passages nous font penser à de la poésie.
L'amour y est lié à la cruauté. Marianne joue avec les sentiments qu'on lui porte faisant mine d'être dévote, elle n'est poussée que par son orgueil. Mais cet orgueil finit par céder et c'est à ce moment qu'elle finit par s'offrir. Ses caprices de vertu sont l'âme de l'œuvre.
L'œuvre s'achève sur les derniers mots d'Octaves, qui résument avec force et simplicité la situation entière de la pièce.

Une pièce courte, écrite en 1833, à 23 ans par Alfred de Musset et pas destinée à l'origine à la scène. Les personnages sont poétiques, la langue raffinée, et la psychologie de Marianne et d'Octave complexe.

L'intrigue apparemment simple est tissée de fils assez subtils qui soulèvent de nombreux thèmes.




Les fausses confidences de Marivaux



Un valet d'intrigue, Dubois, veut faire la fortune de son ancien maître ruiné, Dorante, en le mariant à sa nouvelle maîtresse, une riche et jolie veuve, Araminte.
Araminte est une jeune veuve sereine, naturelle et sans préjugés. Comment, riche à millions, peut-elle, dans le courant de l'après-midi, se décider à épouser le jeune homme pauvre qu'elle avait engagé le matin comme intendant ?
En montant contre son héroïne un complot impitoyable, Marivaux lui permet de vivre une véritable histoire d'amour où elle se libère de son entourage en exerçant son droit au bonheur. Il y associe étroitement l'émotion, le comique et la critique sociale, la lucidité et le rêve.
Proches de Molière et de la comedia du Siècle d'or espagnol, Les Fausses Confidences, sa dernière «grande pièce», représente aussi et surtout la somme et le dépassement de ses divers systèmes dramatiques.

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