dimanche 30 mars 2014

La femme en vert d'Arnaldur Indridason




Quatrième de couverture :

Dans une banlieue de Reykjavik au cours d'une fête d'anniversaire, un bébé mâchouille un objet qui se révèle être un os humain. Le commissaire Erlendur et son équipe arrivent et découvrent sur un chantier un squelette enterré là, soixante ans auparavant. Cette même nuit, Eva, la fille d'Erlendur, appelle son père au secours sans avoir le temps de lui dire où elle est. Il la retrouve à grand-peine dans le coma et enceinte. Erlendur va tous les jours à l'hôpital rendre visite à sa fille inconsciente et, sur les conseils du médecin, lui parle, il lui raconte son enfance de petit paysan et la raison de son horreur des disparitions. L'enquête nous est livrée en pointillé dans un magnifique récit, violent et émouvant. Une femme victime d'un mari cruel qui la bat, menace ses enfants et la pousse à bout. Un Indridason grand cru!

Biographie :

Arnaldur Indriðason (le patronyme est parfois transcrit par Indridason), né le 28 janvier 1961 à Reykjavík, est un écrivain islandais.

Il est diplômé en Histoire de l’Université d’Islande en 1996. Journaliste au Morgunbladid en 1981-1982, il devient scénariste indépendant. De 1986 à 2001, il travaille comme critique de films pour le Morgunbladid. Aujourd'hui, il est l'auteur de six romans policiers — dont plusieurs sont des best-sellers. Il vit à Reykjavik avec sa femme et ses trois enfants et est le fils de l'écrivain Indriði G. Þorsteinsson.

Arnuldur Indriðason publia son premier livre, Synir duftsins (littéralement "Fils de poussière", inédit en français) en 1997. Cette publication marque pour beaucoup le départ d'une nouvelle vague islandaise de fiction criminelle. Ces nouvelles reprennent la même équipe de détectives dont l'abrupt Erlendur.

Il fut nommé à maintes reprises écrivain le plus populaire d'Islande. En 2004, ses livres ont fait partie des 10 livres les plus empruntés à la Bibliothèque municipale de Reykjavík. Les livres d'Arnuldur ont été publiés dans 26 pays et traduits en allemand, danois, anglais, italien, tchèque, suédois, norvégien, néerlandais, finnois, espagnol, portugais et français. Arnaldur a reçu le Prix Clé de verre, un prix de littérature policière scandinave, en 2002 et 2003. Il a gagné le Gold Dagger Award, prix littéraire britannique, en 2005 pour La Femme en vert.

Mon avis :

J'avais commencé avec "Le livre du roi" qui était plus que lent et difficile à suivre, et j'ai échangé contre celui-ci....et je dois dire que je n'ai pas regretté. En effet, le polar en lui même est lent dans son déroulement, mais le sujet est tellement prenant, on voit les personnages, on ressent leurs émotions. C'est une belle écriture.
Le sujet en lui-même, malheureusement est souvent courant dans la société, mais l'analyse de l'auteur est vraiment pertinente.
J'aime bien ce genre de policier, où les choses se mettent en place doucement, on suit une intrigue à pas le pas, on vit les personnages...
Donc pour moi celui-ci est pratiquement un coup de cœur.
Autant vous dire que le premier livre que j'ai tenté, est pas mal, ce qui m'a rebuté c'est surtout l'avalanche de noms islandais imprononçables, et un enchaînement littéraire que je n'arrivais pas à suivre. Je tenterai bien un autre...à voir lequel ???


Quelques livres d'Arnaldur Indridason :

La cité des jarres
La femme en vert
La voix
L'homme du lac
Hiver arctique
Hypothermie
La rivière noire
La muraille de lave
Étranges rivages

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